L'initiative m'apparaît pertinente. Toutefois je doute qu'un système représentatif uninominal tel que nous avons au Québec et au Canada soit réellement démocratique. Si la population ne se sent pas représentée, ce n'est pas en demandant aux élu-e-s d'adopter des positions plus majoritaires dans leurs lignes de parti que nous réglerons le problème. Ce que les partis politiques souhaitent avant tout, c'est d'avoir le pouvoir, peu importe les moyens à entreprendre.
Autre chose, annuler son vote ne donne aucun impact, tant qu'à y être, vaut mieux ne pas aller voter du tout. Annuler son vote implique d'être compté-e comme personne ayant été voter, mais il n'y a pas de catégorie 'annulation de vote'. Les bulletins non légitimes sont mis dans une enveloppe, et rien ne spécifie ce qui advient d'eux. La loi électorale est floue là-dessus (http://www.electionsquebec.qc.ca/fr/pdf/publications/loi_elec_fr.pdf).
Enfin, je trouve un peu paradoxal de s'opposer à de nouvelles élections et demander davantage de représentativité de la part de la chambre d'assemblée. D'autant plus qu'il y a une belle preuve que les politiciens et politiciennes sont interchangeables et que les différences d'idées n'ont en bout de ligne aucun réel poids : tout ce qui compte c'est avoir le pouvoir entre les mains.
Oui oui, les partis veulent le poivoir d'abord et avant tout. Seulement, ne pas aller voter donne carte blanche au gouvernement. Ne pas aller voter, c'est de laisser le gourvenement faire ce qu'il veut. Annuler son vote, c'est de lui dire que nous voulons bien faire notre devoir de citoyen, mais qu'aucun parti n'est une bonne option a nos yeux.
La loi électorale est floue et restera floue. Mais lors du dernier scrutin 1% des voteur ont annulé leur vote. Pour avoir travaillé lors des élections, je peux assuré que c'est en grande majorité des annulations sont volontaires.
La demande de représentation est directement liée au fait que, de toutes façon, les politiciens sont interchangeables. Simplement, ils sont capable de nous écouter, de savoir ce que nous souhaitons vraiment peu importe leur parti.
Je suis d'accord que ne pas aller voter, comme seul acte 'politique' donne davantage à l'adversaire que cela ne lui nuit. C'est pourquoi il faut accompagner le refus de l'électoralisme avec d'autres actions politiques que l'on nous cache de plus en plus et que l'on tente de rendre inacceptables de plus en plus. Ainsi, n'oublions pas la légitimité de prendre l'espace publics en tant que citoyens et citoyennes; favoriser la discussion politique et les initiatives qui s'ensuivent (ce blogue est à mon sens une initiative qui rejoint cette idée, bravo là-dessus); être désobéissants et désobéissantes face à la loi, et savoir s'informer plutôt que de critiquer d'office de telles actions; etc. Bref, je crois qu'il est nécessaire de se rappeler et de rappeler les politiciens et politiciennes que les dirigé-e-s en ont soupé d'être dirigié-e-s. Le principe de base de la démocratie est que l'organisation étatique est sous la botte de la population entière, et non qu'une majorité de celle-ci élise un groupe qui se chargera de mettre le reste à sa botte.
L'initiative m'apparaît pertinente. Toutefois je doute qu'un système représentatif uninominal tel que nous avons au Québec et au Canada soit réellement démocratique. Si la population ne se sent pas représentée, ce n'est pas en demandant aux élu-e-s d'adopter des positions plus majoritaires dans leurs lignes de parti que nous réglerons le problème. Ce que les partis politiques souhaitent avant tout, c'est d'avoir le pouvoir, peu importe les moyens à entreprendre.
RépondreSupprimerAutre chose, annuler son vote ne donne aucun impact, tant qu'à y être, vaut mieux ne pas aller voter du tout. Annuler son vote implique d'être compté-e comme personne ayant été voter, mais il n'y a pas de catégorie 'annulation de vote'. Les bulletins non légitimes sont mis dans une enveloppe, et rien ne spécifie ce qui advient d'eux. La loi électorale est floue là-dessus (http://www.electionsquebec.qc.ca/fr/pdf/publications/loi_elec_fr.pdf).
Enfin, je trouve un peu paradoxal de s'opposer à de nouvelles élections et demander davantage de représentativité de la part de la chambre d'assemblée. D'autant plus qu'il y a une belle preuve que les politiciens et politiciennes sont interchangeables et que les différences d'idées n'ont en bout de ligne aucun réel poids : tout ce qui compte c'est avoir le pouvoir entre les mains.
Steve Lamarche, Montréal
Oui oui, les partis veulent le poivoir d'abord et avant tout. Seulement, ne pas aller voter donne carte blanche au gouvernement. Ne pas aller voter, c'est de laisser le gourvenement faire ce qu'il veut. Annuler son vote, c'est de lui dire que nous voulons bien faire notre devoir de citoyen, mais qu'aucun parti n'est une bonne option a nos yeux.
RépondreSupprimerLa loi électorale est floue et restera floue. Mais lors du dernier scrutin 1% des voteur ont annulé leur vote. Pour avoir travaillé lors des élections, je peux assuré que c'est en grande majorité des annulations sont volontaires.
La demande de représentation est directement liée au fait que, de toutes façon, les politiciens sont interchangeables. Simplement, ils sont capable de nous écouter, de savoir ce que nous souhaitons vraiment peu importe leur parti.
Je suis d'accord que ne pas aller voter, comme seul acte 'politique' donne davantage à l'adversaire que cela ne lui nuit. C'est pourquoi il faut accompagner le refus de l'électoralisme avec d'autres actions politiques que l'on nous cache de plus en plus et que l'on tente de rendre inacceptables de plus en plus. Ainsi, n'oublions pas la légitimité de prendre l'espace publics en tant que citoyens et citoyennes; favoriser la discussion politique et les initiatives qui s'ensuivent (ce blogue est à mon sens une initiative qui rejoint cette idée, bravo là-dessus); être désobéissants et désobéissantes face à la loi, et savoir s'informer plutôt que de critiquer d'office de telles actions; etc.
RépondreSupprimerBref, je crois qu'il est nécessaire de se rappeler et de rappeler les politiciens et politiciennes que les dirigé-e-s en ont soupé d'être dirigié-e-s. Le principe de base de la démocratie est que l'organisation étatique est sous la botte de la population entière, et non qu'une majorité de celle-ci élise un groupe qui se chargera de mettre le reste à sa botte.
Bonne journée.